L’humain au cœur de la photographie

Valérie BAERISWYL

©Philicien-Casimir

D’origine suisse, Valérie Baeriswyl est photojournaliste freelance formée à l’EMI- CFD de Paris. Pigiste pour l’AFP depuis 2016, ses photos sont publiées dans différents médias à travers le monde : Le Temps, Le Monde, The New York Times… En 2012, elle reçoit le Grand Prix Paris-Match du photoreportage avec son travail «Convertie». En 2015, elle s’installe en Haïti et rejoint le Kolektif 2D.

Portraitiste dans l’âme, Valérie a découvert très jeune la photographie et l’a adoptée pour raconter des histoires, rencontrer l’autre. Elle aime photographier la société, relater la réalité d’une communauté. Elle est spécialisée en reportage et travail documentaire. Depuis 2017, elle travaille sur la Forêt des pins, en Haïti.

Elle est co-lauréate du Prix Chaffanjon 2021 avec Laura Louis et Philicien Casimir avec le reportage Tate Tifi.

Jardin public de Montélimar

Expositions ouvertes 7/7 – 24/24

Accès côté gare SNCF ou par les allées provençales

Bonne vie à deux : Haïti pour le meilleur et pour le pire

Dans les médias, Haïti apparaît généralement sur fond de catastrophes naturelles, de misère et de violence : l’angle du mariage adopté par Valérie Baeriswyl met en avant un désir d’amour et de célébrations qui brille dans l’obscurité.

Pendant cinq ans, elle parcourt ce pays pauvre des Caraïbes en bateau, à moto, en camion et même à dos d’âne. Elle photographie toutes sortes de mariages : des petites cérémonies modestes dans un bidonville ou à la campagne, des célébrations de classe moyenne dans une salle des fêtes locale, jusqu’aux grandes soirées fastueuses dans les belles villas de la capitale. Elle découvre que les mariages offrent un formidable aperçu des traditions du pays, de l’américanisation de la culture haïtienne, de l’immense fracture sociale et de la résilience des habitants.

Ce reportage a reçu la bourse « Yannis Behrakis Photojournalism Grants » de Reuters en 2019